Le terme d’agios désigne l’ensemble des sommes prélevées par une banque pour le fonctionnement normal d’un compte courant. Toutefois, on parle plus couramment d’agios pour évoquer les frais liés à un découvert bancaire. Le terme d’agios, dans l’usage commun, s’est réduit aux frais d’incidents de paiement appliqués quand un compte est débiteur.
Agios et découvert autorisé : une facture maîtrisée
Le découvert autorisé est une option proposée par les banques dans leur contrat d’ouverture de compte courant. Il est une sécurité pour, en cas de dépense imprévue ou de fin de mois difficile, permettre une marge de manœuvre à moindres frais. À moindres frais, car cette facilité n’est pas gratuite. Chaque banque la facture à sa manière : frais annuels de mise en place, frais proportionnels au montant de l’autorisation de découvert, frais proportionnels au montant de découvert effectivement utilisé, minimum forfaitaire incompressible. Les sommes à découvert sont soumises à un taux d’intérêt réduit, mais bel et bien existant. Enfin, le découvert autorisé ne peut durer plus d’un mois.
Agios et découvert non autorisé : des coûts élevés
Au-delà du découvert autorisé ou en l’absence de cette option, les frais d’incidents de paiement peuvent vite coûter cher. En effet, il faut comprendre que dans l’esprit de la banque, le découvert est considéré comme un prêt. Et qui dit prêt dit intérêts, mais aussi frais divers.
Calculer ses agios
Le calcul des intérêts est le suivant :
Montant des intérêts = taux du découvert / 100 / 365 X montant du découvert X nombre de jours du découvert.
S’il n’y avait que cela, la facture serait somme toute très raisonnable, mais d’autres frais viennent s’ajouter.
Autres frais d’incidents
- Commission d’intervention : dès qu’il y a une action débitrice sur le compte,
- Frais de rejet de prélèvement,
- Frais de rejet de chèque sans provision (+ frais de courrier),
- Courrier postal prévenant le client de sa situation,
- Frais de rejet de virement.