L’assurance-crédit concerne les entreprises et le recouvrement de leurs impayés. Elle est une forme spécifique d’assurance qui permet à une société ou une banque, par divers outils et services, d’éviter les défauts de paiement.
Qui peut souscrire une assurance-crédit ?
Les entreprises ou établissements bancaires peuvent souscrire une assurance-crédit, et ce, quel que soit leur taille, chiffre d’affaires ou organisation. Les organismes proposant ce type de service disposent de contrats variés, adaptés à toutes les sociétés — TPE, PME, grands comptes —, qu’elles exercent sur le marché national ou à l’export, tant qu’elles établissent des transactions BtoB (entre entreprises).
Pourquoi souscrire une assurance-crédit ?
L’assurance-crédit a pour vocation d’éviter les impayés. Loin d’être accessoires, les défauts de paiement sont nombreux et sont, pour beaucoup d’entreprises déposant le bilan, la cause principale de leur faillite. Elle est donc une garantie financière, et un atout efficacité pour l’entreprise. En effet, celle-ci est déchargée des relances et recouvrements de factures, des démarches administratives et juridiques lourdes. Détenir une police d’assurance-crédit peut aussi être un atout lors d’une négociation de crédit avec une banque.
Comment fonctionne une assurance-crédit ?
L’assurance-crédit agit à trois niveaux :
- en prévention : avec une veille sur la santé financière des entreprises clientes et des prospects,
- en recouvrement : en gérant les contentieux et en obtenant le paiement de la dette,
- en indemnisation : si, malgré les recours, les factures demeurent impayées.
La police d’assurance prend en compte deux types de risques :
- le risque commercial : insolvabilité du client,
- le risque politique : événements extérieurs indépendants de l’action du client (situation politique, catastrophe écologique, dévaluation ou pénurie de devises…).
Combien coûte une assurance-crédit ?
Le coût d’une assurance-crédit est fonction de la situation de chaque entreprise. Il est calculé en fonction de son chiffre d’affaires et, selon les organismes, de critères comme le nombre de clients, le secteur d’activité, l’historique des transactions…